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Le Tour d'Europe

 

Le Tour d'Europe.

Attention : je ne suis pas un champion exempt de "fote d'aurtografe"!! Si "vou zen voyé", postez simplement une note, ce serait sympa, merci...

Lettres du petit belge à vélo : 1 2 3 4 5 6 ...

Lettres de sa tendre marraine : 1 2 3 4 5...

Lettre 1 du 15/8/2009

Cher Marraine, chère Charlotte,

Cela faisait longtemps que je désirais faire des vacances enrichissantes et où mon empreinte écologique serait faible.

Tous ces voyages lointains, en avion, vers des destinations de rêves entretenus, chers et organisés m'ont plus, il est vrai, je te l'avoue.

C'est difficile de parcourir le monde, de partir à Majorque, en Crète, en Egypte, en Guadeloupe, en Martinique, en Tunisie, au Portugal, ... autrement qu'en avion. C'est si vite fait, c'est trop bon marché! Je compte m'amender en doublant mes efforts pour "récupérer" toutes ces émissions de CO2. Tout d'abord je fais une bonne partie de mes trajets de navette quotidienne à vélo et je pars de plus en plus près de chez moi. Cela me permet de faire du sport de manière journalière et me pousse à utiliser ce moyen de transport pour mes vacances.

Puisque je pars de chez moi, je décide de faire le tour d'Europe pour démarrer, et quoi de plus courru que le Saint-Jacques de Compostelle...
bien fréquenté, largement connu, sans risque et avec une découverte de soi même autant que son prochain.

Pleins de pélerins font cela pour diverses raisons, la mienne, c'est un but, une destination, un jalon; le moyen sera de pédaler plutôt que de marcher ou de le faire à dos d'âne ou cheval; le trajet : longer la côte le plus possible.

Je suis en effet à une période de ma vie ou il est bon de se ressourcer, de se prouver qu'on est capable de renouveau. de se retrouver en allant à la rencontre de l'autre, se retrouver dans des circonstances où l'on ne peut compter que sur soi et sur l'inconnu.

Je me suis aussi fixé des limites, des contraintes. Un peu facile de faire cela dans des 5 étoiles avec le taxi qui porte les bagages. Même si j'ai les moyen de rendre cela particulièrement agréable, je désire que ce voyage soit le plus près possible de l'esprit du pélerin qui part avec une bourse limitée et des bagages auto suffisants. Ma limitte, c'est environ 20 euros par jours en moyenne pour la nuitée et les repas ainsi que toutes dépenses quotidiennes. Je serais donc une bonne partie du temps en camping "libre", terme que je préfère à camping "sauvage" car je ne suis résolument pas un sauvage.

Comme je te l'ai dit lors de notre rencontre à Barbâtre, en pleine recherche d'un camping raisonnable : "je suis un gentil" en réponse à ta question. Même si tu ne fus pas la première à me proposer l'hospitalité lors de mon périple, tu es certainement LA rencontre que je DEVAIS faire à CE moment.

De notre respect en commun pour la nature et l'environnement, de notre goût pour l'aventure et l'insolite, il ne pouvait en être autrement. Moi dans mon "vélo d'handicapé" et toi dans ta petite voiture avec une porte qui s'ouvre toute seule (à ta demande quand même).

Comme tu me l'as dit, je crois aussi en l'Homme et comme dans les dictées, chacun démarre avec 20/20, il perd des points à chaque faute, à l'inverse des autres travaux où l'on gagne des points chaque fois que l'on fait ce qu'il faut. Y a-t-il une chance de remonter la pente, de remettre des points, de recommencer une nouvelle dictée, d'effacer l'ardoise?
C'est un beau défi sportif que de faire cela mais aussi un défi personnel que de le tenter seul. Parler à un inconnu au moins chaque jour, en anglais, en français, en néérlandais... c'est ma manière d'effacer mon ardoise personnelle et de remettre mon propre compteur à zéro.

Dans nos conversations, j'ai adoré la possibilité que tu m'as permise de te tutoyer et d'utiiser ton prénom. Cela m'a rapproché et m'a permis une authenticité familiale autant que familière. J'avais sans doute besoin d'être chouchouté, et j'ai reçu plus que je ne pouvais imaginer. Une écoute, des conseils, nous avions 28 et 25 ans, nous avons joués aux gagnants du lotto, nous avons parlés de nos enfants, de nos rêves, de nos craintes, de la peinture, de la litérature, de la sculpture, de la musique, des valeurs qui nous motivent. Ces moments étaient concentrés, riches, comme une tante adorée avec son neveu préféré, c'est un peu comme cela que je l'ai ressenti. Ce pourquoi je t'ai demandé d'être la marraine de mon voyage, ce pourquoi je t'écris dès à présent les bonheurs et difficultés vécues comme je t'en ai livré certains.

Gros bizoux Marraine et à bientôt

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Lettre de Charlotte du 16/8/2009 à Noirmoutier reçue le 19/8/2009

Mon cher Didier

Ainsi donc, tu n'avais pas oublié ta bonne grosse marraine Charlotte.
Car c'est vrai, je m'en souviens maintenant, j'avais autrefois connu un tout petit garçon, belge, très mignon et déjà myope, qui rêvait d'aventures. Je l'avais vu s'éloigner sur un petit vélo à trois roues en me faisant un signe de la main, un grand signe d'adieu. "Amuse toi bien, petit garçon" lui avais-je crié entre les mains "et si un jour tu es fatigué, viens te reposer chez moi".

C'était il y a bien des siècles, dans un pays qui n'existe pas, tu te rappelles?

Et tu vois, nous nous sommes de nouveau rencontrés dans une petite île pas loin du paradis.

Tu es devenu un homme jeune et distingué. Tu es courageux aussi, érudit et charmant.

Moi je suis une vielle dame maintenant. Je le regrette chaque jour, éperdument, profondément. Mais ma longue travaversée du temps m'a permis d'accumuler des expériences, en cuisine, en amour, en jardinage et je peux monter une énorme commode en moins d'une demi heure... (par exemple).

Je me demande où tu es maintenant. Lorsque tu es parti, j'ai eu l'impression que j'aurais dû te retenir.

Je n'ai pas osé. Peut-être toi aussi de ton côté n'as-tu pas osé rester?

En tout cas, ce soir je suis seule devant le vert océan. Le soleil se couche et je t'assure qu'il a l'accent belge.

Hier Christophe est parti. Il a fait tout son ménage en chantant Marinella. Ensuite, en attendant ses locataires, qui sont des gens très très bruyants, nous avons conversé sur la terrasse.

On a parlé de sa mère, des Rolling Stones, de ton vélo ... Et aujourd'hui, je me suis fait viré de la plage, à cause de Kassoum, par un homme gros et gras. Tout fier de faire valoir son droit de ne pas voir de chien sur la plage. 

Comme j'ai obtempéré aussitôt en rentrant à la maison sans dire un mot et qu'il n'avait probablement pas fini de ronger son os, il a crié :"j'aime mieux les gens qui s'occupent des gens que les gens qui s'occupent des chiens, môa madame! " c'était très rigolo !

Pour le moment, je n'ai pas envie de partir. J'ai envie de faire venir mes petites filles en avion jusqu'à Nantes car j'ai promis à Juliette de les prendre la dernière semaine de vacances. J'aimerais beaucoup avoir Ugo aussi car je m'entend très bien avec lui... ! Pire, on s'adore mais avec l'affaire de la bouteille de limonade cassée, je ne sais pas si mon fils, Kako, voudra.

J'espère que ton retour, s'est bien passé. Je me pose bien des questions. Je voudrais que tu sois heureux. J'ai pour toi bien de la tendresse et je t'embrasse de tout mon coeur.

Ta Marraine Charlotte

P.S. Mes enfants ont perdu la clef de la boîte aux lettres de Barbâtre. C'est malin !!!

 

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Lettre 2 du 20/8/2009

Chère marraine
Très, très chère Charlotte,

hé bien oui, comme je te l'ai dit lors de nos retrouvailles, j'ai une très bonne mémoire de ce que j'ai vécu lorsque j'étais très jeune. Je me souviens en effet, lors de notre grand voyage en France avec mes parents, être passé par des endroits merveilleux, l'Alsace avec ses maisons à colombages colorées, les Alpes et la fraîcheur de la montagne, la côte d'azur et sa boule jaune dans le ciel, la Camargue et tous ces chevaux blanc, Avignon et son célèbre pont, Noirmoutier, la Bretagne avec Quimper et ses galettes sucrée au beurre salé, Saint-Malo et ses canons et corsaires, le Mont Saint-Michel et sa mère poularde à l'omelette bien baveuse, la Normandie et toutes ces vaches laitières et enfin Paris avec les champs élysées interminables. Je me souviens que mon père consommait des petits escargots noirs avec une épingle et que je ne voulais manger que de la sole, partout, dans tous les hotels.

Hé bien j'avais aussi gardé de Noirmoutier un souvenir paradisiaque. Une perle bleue n'ayant rien à envier à la Martinique, recelant une petite maison blanche aux volets bleus proche d'une plage d'une exposition bien ensoleillée.

Dans cette maison, on y respirait la joie de vivre, l'ouverture d'esprit, le partage du temps, l'explosion de l'art, et la nourriture simple d'une jolie soirée d'été.
Je me souviens de mon père me vantant les aventures folles de sa cousine Charlotte, exploratrice téméraire, devenue ma Marraine de coeur.
Je courrais comme un fou sur la plage avec mon cerf-volant, emprunt de respect et d'émerveillement pour cette jeune et lointaine cousine, qui avait déjà toujours 28 ans dans sa tête et à peine plus réellement à l'époque.
Je peux te dire que je ne dormais pas sur la mezzanine où l'on m'avait couché, quand tu racontais à mes parents les voyages que tu avais fait avec ton amoureux avant de le quitter. Comment tu étais rentrée chez toi longtemps après accompagnée d'un jeune homme assez spécial, consommateur discret d'escapades volatiles très à la mode dans les milieux branchés, le chanvre, le hashish.
J'imaginais la tête de tes parents que je n'ai jamais connu, à voir l'énergumène, pensant qu'il risquait de partager ta vie alors qu'il n'en était rien.
« Quel drôle de numéro, cette Charlotte, elle doit être folle pour être aussi libre! », hé bien non, elle adore l'Aventure, la découverte et quoi de mieux que de la vivre autrement que dans un livre. Les voyages forment la jeunesse, ils permettent aussi de rester jeune, et devant cette cousine, rayonnante des ces voyages, j'étais muet d'admiration.


C'est un peu toi qui m'a donné ce goût de partir seul, au devant de cette belle nature, à la rencontre d'inconnus presque aussi accueillants que toi. Et du haut de mes 5 ans en 1967, je t'ai en effet fait un signe d'adieu, digne, sur mon petit tricycle équipé d'un petit baluchon à damier rouge. Tu me l'avais rempli d'un bout de pain, d'un peu d'argent, de trois fruits, de la carte de la région, de linges de corps propres et je partais moi aussi sur les chemins.  Je voulais aussi, rester jeune et avoir ce sourire sur les lèvres, simple témoin du vécu que personne ne peut t'enlever.  Je n'entendais pas ce que tu semblais me dire mais je ressentais intensément au fond de moi cette invitation à revenir quand j'en sentirai le besoin.

J'ai continué ma vie en gardant cette envie et ce besoin d'aller vers les gens et de partager cette confiance que nous devrions avoir tous envers la liberté.
Du haut de mes 47 ans, je suis repassé par ce lieu unique, espérant retrouver la magie d'antan. Le pays qui n'existe pas est bien réel et des siècles se sont écoulés pendant ces 32 longues années.
De mon enfance heureuse, j'ai traversé l'existence d'une adolescence bien sage suivie d'une vie de jeune adulte emprunt d'un conventionisme légèrement excentrique. Je crois que tu m'as largement influencé sans le savoir. D'un premier mariage bourgeois, j'ai eu un fils et une fille dont je t'ai montré les photos. Beaux, forts, intelligents, tous les enfants sont des surdoués pour leur parents ! N'est-ce pas?
Oui, Cédric est un superbe jeune homme de 17 ans passé, gentil et sensible. Laura est une splendide jeune fille de presque 15 ans, ouverte et artiste à ses heures. Tous deux font sports et musique et je suis bien triste de ne les voir que très peu car l'adolescence est une période où l'égo est hypertrophié. L'appartenance au groupe, le rejet, les copains ont tellement d'importance que leur lointain papa est trop oublié à son goût.

Ma venue était bien la surprise espérée... Charlotte fut-elle toujours là? Elle a eu certainement des enfants, elle a peut-être déménagé? Dois-je tourner à droite ou à gauche? Vais je la reconnaître? Va-t-elle se souvenir? Pourquoi mon père est il décédé avant de me livrer le secret de cette cousine merveilleuse et si lointaine?
Ce n'était peut-être qu'un rêve de gosse!!

Hé bien non, je t'ai retrouvé, et nous avons passé deux soirées inoubliables à nous raconter l'un à l'autre dans ce petit coin de paradis.
Cette sensation de nous connaître comme si les 32 années passées ne furent qu'un mois fut si naturelle, si légère que nous n'étions plus nous même. Je t'ai dit, j'avais l'impression de n'avoir que 25 ans, et tu m'as avoué ton âge...
A peine trois ans de plus, ton horloge s'est figée sur 28, libre de rester sur cette sensation divine de ne pas avoir l'emprise du temps embrumer l'esprit. Certes, l'arthrose de l'un et l'opération de l'autre font de nous des adultes moins agiles, mais notre propension à vivre le moment présent et à raconter avidement nos aventures et nos bonheurs firent de nous des contemporains du passé.

Lorsque je suis reparti, j'avais le coeur gros, même si je ne l'ai pas trop montré. Je serais bien resté un jour, une semaine, un mois, le temps n'avait plus d'importance. Le bien-être partagé me semblait si irréel que je devais certainement me réveiller, au plus tard le lendemain.
J'avais l'espoir de rester mais j'avais la crainte de m'incruster. Pourtant, j'avais remarqué que tu avais fait pas mal de provision, on ne sait jamais...
Pour rien au monde, je ne voulais me faire passer pour un « pique-assiette » et te proposer quelque pièces pouvait passer à tes yeux pour un manque d'éducation.

Maintenant que nous avons renoué le contact, puisque je t'ai demandé d'être la marraine de mon voyage, Charlotte, merci. Merci pour ton accueil, merci pour ton écoute, pour ta compréhension, pour tes histoires aussi vraies que passionnantes, merci pour nos repas partagés sur ta terrasse

, pour cette petite TV et ce petit meuble qui nous ont occupé un instant, pour cet accent chti retrouvé mélangé à celui du liégeois exagéré...



Je n'ai malheureusement pas connu mes petites cousines Isabelle et Juliette, et mes « petits » cousins Jean-François (1m93 m'as tu dit) et Correntin, mais tu m'en as parlé avec tellement d'amour dans les yeux et dans la voix que j'ai l'impression de les voir et de les connaître un peu.

Isabelle est telle que je me l'imaginais, tu m'avais décrit une jolie jeune femme blonde très active, elle ressemble furieusement à sa photo sur la toile. C'est bon signe pour les trois autres que je n'ai point encore aperçu.
L'amour ne se résume pas à une bouteille de limonade explosée sur l'autel de la révolte, elle fut bénéfique puisque sans elle, nous ne nous serions jamais revus. C'est donc grâce à Kako et Nathalie, que nous nous sommes croisés à Noirmoutier. Qu'ils en soient remerciés, tous deux, en se demandant bien pourquoi !

Ce serait ton deuxième secret si tant est qu'il n'y en eut qu'un avant.

Oui mon retour c'est bien passé, je parle du voyage.
Bercé par le souvenir proche d'un havre de paix où le temps n'existe plus, j'ai eu le loisir de me rapprocher de la vie terrestre avec douceur.
Mon arrivée n'était pas très attendue et l'accueil fut à la hauteur des sentiments en cours.
J'ai repris le travail avec joie dès ce lundi, ayant déjà eu le loisir de t'écrire une première lettre, directement sur le grand réseau mondial, histoire de faire connaître à plus de 6 milliards de personnes que la rencontre fortuite peut déboucher sur un bonheur inattendu.
Je suis en train de la calligraphier après l'avoir placée sur la toile et qu'elle ne fut ma grande surprise de te lire déjà ce soir. C'est en effet avec surprise que j'ai découvert ta lettre dans notre boite, une bouffée de joie m'a submergé en constatant qu'elle fut de toi et son contenu m'assure que ce que j'ai vécu n'était pas un rêve.

A très bientôt, très chère Charlotte

Je suis heureux même si je n'ai pas tout ce dont j'ai besoin.
La tendresse de notre relation est bien partagée, chère marraine, je t'embrasse aussi de tout mon coeur.
Il me tarde de nous revoir.

DIDIER, le petit belge sur son tricycle en 1967

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Lettre 3 du 24/8/2009 (en cours ainsi que correction Aurtografik)

Chère Marraine,

Je suis parti de la maison avec mon vélo et j'ai descendu à toute vitesse une belle descente. Plus de 60km/h, une folie, les freins ne m'auraient pas permis de m'arrêter rapidement si j'avais dû freiner en urgence. Heureusement mon VTT n'était pas trop chargé et je pense qu'il vaut mieux être bien plus prudent lors de prochaines descentes. Je suis arrivé enfin à Remouchamps et j'ai donc longé l'Amblève en grande partie sur le chemin de halage pour aller rejoindre l'Ourthe à Comblain.

C'est dommage qu'il n'est pas entièrement aménagé car à partir d'Aywaille, ce chemin de hallage devient fortement cahotique et rempli de grosses racines. Vélo Tout Terrain nécessaire sinon cela secoue à mort.
Dès Comblain au pont, on rejoint le RAVeL 5 appelé RAVeL Ourthe.

RAVeL veut dire le Réseau Autonome des Voies Lentes, composés de chemins de hallage, d'anciennes lignes de chemin de fer aménagés pour les vélos et autres moyens de transport légers tels que piétons, avec ou sans poussettes, voire roller, trotinette et certains même pour cavaliers (chargés par ailleurs de ramasser le crottin). Bref tout ce qui est sans moteur à explosion!

Direction Poulseur, Esneux, Méry, Tilff, Embourg, Liège. Le chemin de Tilff à Liège est mon chemin quotidien pour le travail, je le parcours les yeux fermés, je connais toutes les aspérités de la route à éviter. Passage du Ravel5 sur le Ravel de la Meuse de Liège vers Huy et Namur.

Petit morceau par petit morceau, mon voyage en Belgique se poursuit de la sorte et je compte faire une grande étape à Knokke, car c'est un peu ma deuxième ville...
J'y ai en effet passé bon nombre de vacances, sur cette plage d'AlbertStrand, devant cette place triangulaire où la gendarmerie venait lors des vacances apprendre le code de la route aux bambins que nous fumes, sur des tracés d'une petite ville, équipée de panneaux et de feux de signalisation. Le coup de siflet réprobateur pour le fautif, les félicitations pour l'appliqué.
Que du bonheur... L'utile et l'agréable, au volant d'un kart à pédale ou d'un vélo, nous étions déjà les pilotes émérites d'une rutilente auto ou d'une splendide moto. Tu peux donc t'imaginer comme agréable fut ma jeunesse avec mes parents, le petit Didier si sage que tu as connu à 5 ans était ravi de passer ses vacances à faire autant de choses et d'accompagner ses parents et grands-parents çi et là!

Repos plein de souvenirs, bien agréable avant le grand trip qui m'attend, car deux jours après, c'est le vrai grand départ de chez ma soeur à Knokke vers le Mont Saint-Michel. Je pensais faire l'aller et le retour en vélo du 14 juillet au 31 et ne rien consommer ou dépenser du tout pour ce voyage excepté de l'huile de genoux et de l'eau salée au front. J'ai du rapidement me mettre à l'évidence, les kilomètres ne se laissent pas avaler aussi facilement. Mes moyennes horaires sont assez basses, plus basses que je ne me l'imaginais, car si dans mes trajets quotidiens, je peux atteindre le 30 km/h avec mon sac au dos, ici, je traîne avec moi ma tente, mon sac de couchage, mon matelas autogonflant, mes habits, mon appareil photo et ses accu, mon iPod et GSM ainsi que les chargeurs de ses appareils. Bref 30 kg de matos qui se manifestent méchament au niveau musculaire malgré mon entrainement acharné au spinning dans ma salle de sport.

Et puis ce n'est que le début, je te le confirme, j'ai gagné en muscle aux cuisses et mollets ce que j'ai perdu de ma "couche canard" en ceinture abdominale, le long de ces jours passionnants.

Les 60 kms de la côte Belge furent avalés en un jour et mon arrivée à La Panne - De Panne en début de soirée m'a permis de m'installer dans le camping au début de cette station balnéaire très prisée.

La journée m'a vu aussi découvrir de manière inatendue quelqu'un qui téléphonait avec son GSM sur la digue... Cette voix me disait quelque chose, cette dame était de dos mais correspondait à la voix entendue,... ma tante Thérèse, une des petite soeur de mon papa hé oui c'est bien elle, allez hop je m'arrête et un petit café avec elle dans le calme d'une terrasse voisine.

Le voyage s'annonce dès le début rempli de surprises et de découvertes, la plupart du temps bien agréables.

Ayant fait toutes les stations balnéaires de la côte, Je peux dire que certaines sont très accueillantes, d'autres s'affichent avec un caractère hostile par des drapeaux jaune et noir hurlant ostensiblement le contexte linguistique difficile dans lequel notre beau pays est plongé. Enormément de flamands sont très sympas et vous parlent volontiers en français, surtout si vous faites l'effort d'entamer la conversation en néerlandais mais les flamiguants n'ont qu'une pensée "walen buiten, Belgie barst en geen franstalig op onze grond", puisque tu es française de Roubaix, peut-être comprends tu quand même qu'il nous disent "Wallons, dehors, que la Belgique crève et pas de français parlé sur notre territoire".

Triste de constater dans ce monde que si peu de personne fasse autant de bruit  pour un éclat de rascisme aussi idiot qu'inutile. Je suis totalement d'accord que nous devrions pouvoir parler ne fusse qu'un peu, histoire de partager les efforts, mais de là à refuser de nous répondre quand on demande notre chemin et que la réponse fuse à grande vitesse malgré notre non verbal criant : je n'ai rien compris, parlez lentement svp. Ik begrijp niks, spreek langzaam aub.

Je suis certain que si j'avais été français, la réponse aurait pu être en français impecable, ineptie de la situation. Voor mij, het is niks, maar voor anderen....

Pour moi, le nom des villes devraient être das la langue d'origine, Liège n'est pas Luik en Antwerpen is niet Anvers, Mons n'est pas Bergen et Tournai n'est pas Doornijk, encore plus Lille - en France - n'est pas Rijzel !!!
Sinon nous aurions Karelkoning pour Charleroi et Sovietikenbloem pour Fleurus... (on peut rire qd même)

Belle petite nuit au Camping de De Panne, très sympa mais bien bondé. L'infrastructure est bonne, les sanitaires très bien et la taverne-bar-boulanger-kioske à journaux bien accueillante. Les objets de valeurs peuvent être mis au coffre et les vélos efermés à clef dans le garage. Impec les mecs!!

Tiens qui voilà mon ami Pablo, qui est là en vacances et en famille, et cheveux coupés et rasé de près de surcrois, lui qui est d'ordinaire avec la superbe barbe et une petite queue, Holà Hombre comè esta, mucho bièn? Bon ok mon espagnol n'est pas terrible mais nous converson en Lîdgeu, nos eston sûr ki n'a nouk ki comprins, adon valè. Eco un' fey, merci Pablo pô lè tradutions dè'm site waib, c'esteu bin biname d'i m'fé s'plajir...

Et zou une moule frites bière suivi d'un petit cocktail Mojito dans un bar ultraconnu de De Panne, et puis DODO!!!

Force nous est de constater que la tente en face contient deux zigotos russes particulièrement imbibés qui parlent haut et fort sans se soucier de tous les voisins. Chacun y va dans sa langue natale afin de demander plus ou moins poliment le silence. Il est quand même deux heures du mat' et Bord@@“$*¨€!!è"' de mer§è(à($$$€€@&,  on aimerait bien dormir. Nous avons donc l'avantage d'entendre de l'allemand, de l'italien, du français, du néérlandais, de l'espagnol, du suédois, de l'arabe, de l'anglais tous exigeant le silence de deux ivrognes loins de ces considérations bassement conventionnelles. Je me suis levé et j'ai été secouer leur tente au risque d'une bagarre ou je me serais senti bien seul même si mon opinion était largement partagé. Rien n'y fit, aléas des campings ou il est de temps en temps bien nécessaire d'avoir une sécurité organisée mais onéreuse... Une heure après ses deux "impolis" se sont endormis et ils se sont virés le lendemain matin sous les regards réprobateurs des voisins d'une nuit. Cela nous a permis de feire connaissance car le sujet de conversation de base était trouvé...
Ce n'était pas "il fait beau aujourd'hui, nous allons avoir une belle journée..." ni le "vous faites souvent du camping...". Non, non, c'était " Ho U2, you've been waked up by those two stupid guys at 2am, incredible, isn't it?...."

Et voici ma première journée complète de la folle aventure Belge à la côte.

Petit déjeuner et début de l'aventure Française avec un passage de la frontière et un premier choix : le GR ou la route...

Allez hop la route et sa piste cyclable mais ceci est une autre histoire

Gros bisous et ...

... A bientôt ma chère Marraine, il me tarde d'avoir de tes nouvelles mais j'ai moi même trop tardé avant de t'envoyer mes missives... Le train train de la vie reprenant le dessus... J'ai le corps au sol mais toujours la tête dans les étoiles, au risque de ne pas tout faire comme il se doit dans notre société de production à outrance. J'adore pourtant mon métier, mais le rêve d'une vie sans contrainte est irréaliste, c'est un choix trop difficile pour moi pour l'instant.
Car nous avons tous le choix, si, si, toujours!!  et nous choisissons uniquement en fonction de nos besoins...

DIDIER, le petit belge sur son tricycle en 1967

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Carte postale du 24/8/2009

Demain, je prendrai ce pont et quitterai l'île. J'y fus heureuse.

Je peux retourner dans ma grosse baraque. Je l'avais complêtement oubliée.

J'espère que tu vas bien. Isa m'a dit que tu m'avais écrit, merci beaucoup

Beaucoup aussi de tendresse

Charlotte

 

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Lettre 4 du 27/8/2009 (correction Aurtografik en cours)

Très chère Charlotte,

Je viens de recevoir ta très jolie carte qui m'apprend ton retour dans la grosse baraque oubliée. Je suis vraiment content que tu fus heureuse ces jour-çi dans l'île.
De notre rencontre, je ne sais pas lequel de nous deux fut le plus heureux
J'y ai trouvé une amie qui ne quite pas d'un jour mes pensées. Parler avec Isabelle fut pour moi une prolonguation inespérée à nos longues conversations.

Oui, je t'ai écrit dès le premier jour. J'ai placé avec passion les premiers mots de notre rencontre.

Ta première lettre m'a fait entrer dans un jeu digne de nos personnalités. Je ne pouvais espérer de complice aussi ludique que passionnante.
Je vais très bien car je suis alimenté par un feu intérieur qui me pousse à voir le soleil même quand il est caché par de gros nuages gris.

Mais voilà, le mieux est l'ennemi du bien, je voulais t'écrire personnellement, sans fautres d'orthographe, en calligraphie mais cela prend plus de temps que d'imprimer le texte autocorrigé qu'un ordinateur peut aider à produire.

Le résultat est que cette lettre est déjà la quatrième, que les trois premières ont été publiées et que tu ne les a pas encore reçues. J'en suis profondément désolé.

Le coeur y est, le résultat personnel n'en n'est pas moins en retard.

Je constate que si Isa a pu lire déjà les trois premières lettres, tu attends peut-être toujours la première dans ta boîte. Les raisons sont multiples, je voulais les écrire à la main, sur du beau papier à lettre (que j'ai cherché sans trouver), à tes deux adresses (ne sachant où tu étais encore) et puis le retard se creuse...

J'ai hâte de te donner de mes nouvelles, aussi cette quatrième lettre accompagne les trois premières.

Notre départ pour Noirmoutier fut matinal dans le camping des Choeurés à Sainte-Marie de la Mer. Un petit camping tout simple comme je les aime souvent. Pas de chis-chis, pas de piscine, pas de grands tralalas!

Nous avons traversé Pornic, un superbe petit port et son château.
Puis suivi les autos et enfin le chemin du Gois.
CHANCE, la marée était basse et le chemin praticable au moment où nous y fûmes. Les dalles de la route immergeable furent assez cahotiques sur mon engin dépourvu d'amortisseur arrière et le spectacle de cette mer retirée et de ces voitures garées à même le sable dénote bien l'envahissement humain par la bagnole, outil indispensable pour prendre possession de territoires hostiles.

Que faisaient tous ces gens à chercher par terre un trésor que seule la nature pouvait leur offrir...

Arrivés en terre de Noirmoutier, nous avons pris la route sur la piste cyclable dès l'office du tourisme et longé la côte vers la ville de Noirmoutier-en-isle.

Nous nous sommes dirigés vers la plage du bois où nous avons consommé une bière bien méritée devant un spectacle assez simple de flibustiers et de pirates.

Revenant à des occupations plus naturelles et une recherche matérielle d'un logement raisonnable, j'ai trouvé l'endroit où ma mère et mon beau père trouvent refuge : le parking de camping-car.

Mais mon fils a aussi trouvé un superbe camping dans notre budget quotidien à la Herbaudière et c'est là que nous allons planter notre campement.

La tente plantée, nous allons nous sustenter d'une délicieuse pizza sur la jetée du port de la Herbaudière. Le rosé coule à flots raisonnables et la fatigue de notre journée bien remplie se fait sentir.
Nous étions loin de nous imaginer la nuit, qui fut venteuse à souhait, les piquets de la tente sortaient du sol sablonneux et les parrois claquaient comme des voiles, me réveillant plusieures fois.
Notre emplacement dès le lendemain fut plus près des bunkers et le vent était totalement calmé. Nous avons entrepris une visite de l'île à vélo avec son château et ses lacs salins...

Cette journée, je te la raconterai dans ma lettre suivante car il est 23h30 et je bosse demain.

Bises tout plein, chère marraine

Peux-tu comprendre qu'il me tarde de te revoir?

Le petit garçon qui a bien grandi

Didier

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Lettre 6 du 8/9/2009 (correction Aurtografik en cours)

A la charmante fée de Noirmoutier,

C'est très amusant que tu me parles de Descartes alors que depuis le 20 juillet, la devise de mon site est "Digodebo ergo sum".

Oui, quand je suis en DiGoDeB, je suis, j'existe et je respecte le reste du monde.

 

...

 

Alors, cette TV, elle fonctionne? Maintenant la longueur du cable te fera aussi penser à moi avec sourire. J'ai terminé le travail de "tonton" Georges, on a fait équipe tous les deux!

La petite fenêtre sur le monde s"ouvre bien aussi grâce à lui. Si le câble avait même été plus long, tu aurais pu la regarder sur la plage! Cool ou 8-)

Ce que je te montre, c'est un smiley. C'est un sourire d'une personne portant des lunettes.

Au fait, je te promet qu'en aucun cas je ne parlerai de l'écroulement de la philosophie occidentale suite à la période glacière due au manque de chauffage dans la chambre de René. Pour moi, c'est clair, trop dangereux pour l'humanité! ILS NE SONT PAS PRETS!!

Ma très chère marraine, je partage la même tare que toi : celle qui consiste à sentir vibrer sa propre existence à travers le regard gentil, souriant, passionné, admiratif, amoureux de l'un, l'une ou l'autre.

Oui nous avons besoin d'amour, de reconnaissance, de contact, de sourires, de mots doux, de bisoux, de caresses pour vivre.

L'Homme en a besoin mais certains en furent privés depuis tellement de temps que, soit ils en sont éperdument avides, soit ils en ressentent un rejet profond.

Et l'excès nuit en tout !

Dans mon voyage j'apprend à maîtriser ma solitude et me nourrir de mes rencontres pour mieux la supporter.

Tu es la vraie rencontre de l'année 2009 qui justifie ma quête. Le chevalier des Blavier du Laveu a trouvé son sacré Graal. Certes son voyage n'est pas terminé mais c'est à travers toi que son récit s'est fait, se fait, se fera encore!

Mais je parle, je parle et le récit alors...

Hé bien voilà, je vais te parler d'une fleur dont c'est bientôt l'anniversaire.

Une fleur du soleil blonde comme le blé, habitant près de la ville de la main jetée,

perdue seule dans un coin de la France, à la recherche de son bonheur.

Je lui ai demandé de me prendre en photo devant une église liée au Saint Jacques (voir la coquille sur une colonne)

Vieille église, superbe et très bien conservée, il m'avait été conseillé au camping de Sotteville d'aller la visiter

 

et nous conversâmes là quelque peu en belge du nord.

Je ne te cacherai pas que sa beauté toute simple et que sa tristesse intérieure m'a rapidement ému.

La belle inconnue s'en est allée, seule de son coté, et moi, j'ai continué mon périple vers Veules-les-Roses.

La Veules, le plus petit fleuve de France, juste un peu plus d'un kilomètre et 100 mètres de sa source à la mer,

c'est pour cela que c'est un fier fleuve et non une simple rivière.

Que de fleurs le long de ce fleuve...

et justement,

ma charmante fleur du soleil. Je ne loupe pas un des seuls moments de la prendre elle même en photo et de la saluer pour la deuxième fois.

La troisième fois fur la bonne pour oser l'inviter à prendre une tasse de thé dans un endroit merveilleux...

 

mais hors de prix.

J'ai remis ma vie entre ses mains et elle m'a demandé pourquoi j'avais tant confiance en elle. "C'est mon Karma! Ce qui doit être sera!" J'ai donc déposé mes sacs dans son coffre de voiture, attaché mon velo rouge juste au poteau à coté d'une ferrari de la même couleur

et nous avons passé une après midi de rêve à nous promener et à parler tant en belge du nord pour moi qu'en belge du sud pour elle.

Cette future nouvelle amie me complimenta d'ailleurs sur la qualité de mon néérlandais accadémique que trop peu de wallons semblent pratiquer à tort.

Après avoir consommé nos café et thé respectifs, ...

nous avons fait une belle balade sur ces falaises avec une vue splendide sur la plage, un brin de blé entre les dents

puis sur la jolie petite plage ensoleillée, remplie de gallets au pied de ces falaises.

Elle semble même nous sourire

Après nos ombres, quelques photos de nous en souvenir...

Notre envie de manger une bonne pizza nous obligea à me chercher un camping avant la nuit et donc avant le souper. C'est donc le vélo léger (puisque mes sacs étaient enfis dans le coffre de l'auto) que j'attaque l'assention par la face nord-est

Il nous a suffit de remonter sur la falaise par la route et une fois celui-ci trouvé, l'heure tardive ne lui permit pas de rester car elle devait retourner dans sa chambre d'hôte. Je pris congé de sa douce présence afin de m'installer dans ma tente, seul,

un échange furtif d'adresse e-mail puis nos voyages continuent, moi vers mon but et elle sur le retour vers sa maison.

Une amie de plus qui porte bien le nom "ma Mie, Fleur du Soleil".

Il ne s'est rien passé d'autre que la magie merveilleuse d'une rencontre fortuite et furtive. Retenus sans doute de part et d'autre par des conventions dictées par la société, la rencontre magique s'est soldée par un échange de petits papiers dont les lendemains sont à la merci de la retenue de nos sentiments.

Il s'est néanmoins passé quelque chose de magique, unique, pur, beau... Tellement pur que nos éducations ne nous permettaient pas de "salir" en commettant "l'irréparable" d'une liaison sans lendemain.

Le monde se serait-il arrêté? En serais-je foudroyé? NON mais la promesse que j'ai faite en son temps (sans qu'on en mesure tous les tenants et aboutissants) est tenue, dans les faits. Qu'en est il de la pensée, libre dans sa tête, comme Max?

Ne soyons pas hypocrites, c'était beau, pur, simple, limpide mais le reste n'aurait-il pas été fort riche aussi? Et quand il manque à tout un chacun, il crie intérieurement son absence et se rapelle à nos sens.

Alors je peux lui dire un an après, pour le 18 septembre : "Bon anniversaire, très chère fleur du soleil !"

Voilà, chère marraine, il est exactement minuit et je vais me changer en loup-garou car c'est la pleine lune. Ces beaux souvenirs vont m'aider à rêver, je les assument, même incomplets.

Moi aussi, je dévore tes lettres et les relis avec passion.

 

Hénaurmes Bizes

Ton filieul

Didier

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Lettre 7 du 28/9/2009 (en cours ainsi que correction Aurtografik)

 

 

A suivre

 

        DiGoDeBO ERGO SUM!

 

Heureux qui comme Didier à fait un beau voyage :

Le tour d'Europe à vélo raconté à Charlotte, sa Marraine, sa Muse

Quand un petit garçon né en 62 revient sur un pays imaginaire fort fort lointain,
d'une époque où il avait 5 ans et raconte à une fée merveilleuse, ses désirs, ses craintes, ses découvertes.

Les lettres de mon voyage à Dame Charlotte de Noir-Moutier-en-Isles,
grande sage de la peuplade séculaire des Babâtres, vivant en paix avec la nature depuis des millénaire...

Paradoxes temporels et géographiques imaginaires, basés sur des faits réels mais liés à la puissance de la pensée,
toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existés n'est absolument pas fortuite.

Je ne parviens déjà plus à séparer le vrai du faux...
Et si tout était vrai?

Lettre 6 en ligne

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Commentaires (8)

1. MendozaPearlie32 03/01/2012

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2. mano 20/11/2009

que tout cela est magnifique!!!!!

nous attendons tous avec impatience la suite de vos aventures cher ami!


3. TOURNEBISE Murielle 15/09/2009

Je suis très heureuse de savoir que le périple s'est bien déroulé et que les trois "curieux voyageurs" que nous avons renseignés sont de retour à leur base.
Je suis encore plus contente de constater que Noirmoutier en l'ile vous a plu car c'est un coin de France que nous aimons énormément et dont nous ne nous lassons pas .
De plus, y retrouver une partie de son enfance c'est vraiment le top du top !

4. mano 20/08/2009

"survaille ton ortograf" hahahaha!!!!!!


merveilleuse histoire

continue!!!

5. mano 20/08/2009

au risque de me répéter,très ,très belle histoire!!!!


.......et tout cela sur une ile merveilleuse!!!!!!!!!!!!

6. mano 16/08/2009

très belle histoire!!!


7. TOURNEBISE Murielle 06/08/2009

J'espère que vous avez retrouvé votre chemin en repartant de Vigneux de bretagne Bonne route à vous et vos deux enfants !

8. marie noelle godefroid 15/07/2009

très beau projet en fait

et qui se concrétise!!!!!

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