Les handicapés

 

J'y pense pour deux raisons qui me touchent de près :

  • Tout d'abord pour feu mon père, qui était handicapé moteur à une jambe suite à un accident et si je porte ce sujet, c'est parce qu'il me tient à coeur de lui rendre hommage
  • Ensuite, ayant eu moi même un accident stupide (éclater le calcanéum en tombant d'un cerisier le 15 juin 2003), je souffre d'arthrose au niveau de la cheville gauche. Le vélo m'est extrêmement bénéfique pour assouplir l'articulation mais de temps en temps douloureux (surtout en fonction de l'inactivité et de la météo).

L'assistance électrique permet aussi de préserver les articulations des genoux, largement sollicité lors d'efforts importants.

Ce n'est donc pas un joujou pour parresseux fortuné mais cela s'avère très utile pour aller plus loin sans trop souffrir.
De plus, le moteur peut devenir générateur et rendre de l'énergie à la batterie, le cycle freine donc puisque une partie de l'énergie du cycliste est récupérée sous forme électrique. Dans ce cas, il est bien entendu idiot de traiter ce cycliste de parresseux. Finalement, le moteur "lisse" les montée et les descentes pour rendre le relief plus... plat artificiellement

Qui ménage sa monture... surtout quand c'est soi même...

Quand on est sur un vélo "debout" ou classique, on peut se servir du cadre pour forcer avec un bras de levier, quand on est sur un vélo "couché" ou recumbent, le travail se fait avec les jambes et les abdos. L'aide du moteur devient appréciable surtout au démarrage.

dans le cas de forces inégales entre les deux jambes, et a fortiori dans le cas d'une amputation, le moteur va permettre au cycliste de lisser au mieux l'effort sans à coup.

Dans le cas ou les deux jambes manquent, un accélérateur au pouce peut être utilisé pour donner la mobilité attendue.

A suivre

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